Le premier module diffusé il y a un an est un comparateur de capacités, activité et ressources humaines mobilisées. Il porte sur l'activité clinique, le bloc opératoire, l'imagerie médicale, la biologie/anatomopathologie et les consultations externes/explorations fonctionnelles.
Le deuxième module vise à aider à dimensionner les surfaces et à évaluer les coûts de construction, d'exploitation et de maintenance.
Le troisième permet à partir des informations renseignées dans les deux autres de mesurer les impacts en recettes et dépenses de chaque projet organisationnel pour les activités de soins, d'évaluer les conséquences en matière d'exploitation technique et entretien des locaux et de calculer le temps de retour éventuel à partir du montant de l'investissement.
Les deux nouveaux modules sont désormais disponibles sous le mode "appel à commentaires", afin de recueillir les retours des utilisateurs.
Pour concevoir cet outil, l'Anap a fait appel à deux agences régionales de santé (ARS Aquitaine et Bretagne), de cabinets d'architectes et de professionnels des établissements publics et privés.
Le comité de pilotage est composé des centres hospitaliers (CH) d'Avignon, Bourgoin-Jallieu (Isère), Fontainebleau (Seine-et-Marne), du Havre (Seine-Maritime), Saint-Lô/Coutances (Manche) et Saumur (Maine-et-Loire), des CHU de Brest, Bordeaux, Lille, Poitiers et Rouen, des cliniques Pasteur à Evreux, Saint-Grégoire à Rennes, Mathilde à Rouen et de l'hôpital privé à but non lucratif Saint-Joseph à Marseille.
Une demi-journée de présentation et de lancement du dispositif d'accompagnement sera organisée au CHU de Lille le 5 juillet. D'autres sessions auront lieu en interrégions à partir de septembre.
Pour accompagner les établissements de santé publics et privés et les ARS à son utilisation, des cycles de formation seront proposés par l'Anap en régions à partir de novembre.
"L'outil nous a permis de conforter les hypothèses de dimensionnement de notre projet de reconstruction sur un nouveau site, et de nous réinterroger sur nos modalités de prise en charge des patients" et il "simplifie beaucoup les calculs, par rapport aux outils que nous utilisions avant", explique le directeur du centre hospitalier de Voiron (Isère), Laurent Charbois, cité dans un communiqué de l'agence. "Il nous a aussi permis de mener un travail en collaboration avec notre partenaire privé (la clinique de Chartreuse) et l'ARS, de partager nos informations et nos données, de confronter nos points de vue". /cb/ab