L'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère qu’il existe un risque très faible de transmission vers l’homme du coronavirus via les eaux à travers des usages tels que la baignade ou l’irrigation.
L’académie des technologies, société savante, rappelle cependant dans un communiqué de presse daté du 27 avril, "qu’en l’absence de données robustes sur le devenir, le maintien sous forme active dans les systèmes d’assainissement et la dispersion environnementale du coronavirus, ce risque n’est pas suffisamment documenté pour permettre le développement potentiel de nouvelles utilisations des eaux usées traitées ou de leurs constituants".
Elle précise que "la désinfection des eaux usées traitées avant rejet ne constitue pas un traitement habituel, sauf pour la protection des milieux récepteurs aux usages sensibles, comme les zones de baignade, ou en période pluvieuse pour les rejets d’eaux usées brutes chargées en pollution microbiologique".
C’est pourquoi, l’Académie des technologies recommande qu’une "attention particulière et un soutien financier soient portés à l’amélioration des connaissances sur le devenir, l’élimination, l’inactivation et le transfert du virus Sars-CoV2 via les eaux usées depuis les sources d’émission jusqu’aux points d’usage ou de rejet".
Dans son avis, l’académie estime important de faire progresser la connaissance sur le devenir des virus (inactifs ou actifs) tels que le coronavirus dans les eaux usées.
Elle recommande également de "soutenir la recherche sur le devenir, l’élimination, l’inactivation et le transfert des virus dans les eaux usées pour adapter les stratégies en matière d’utilisation des eaux usées traitées".
Et enfin, elle souligne qu’une telle recherche "peut contribuer à la compréhension de la pandémie et de sa progression".
L'avis de l'académie des technologies
gdl/ab
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