La start-up lorraine Sysark, qui a mis au point un dispositif permettant de prélever avec précision la 6e dose du vaccin Pfizer, a prévu d'expérimenter courant mars son système au CHU de Nancy, a-t-elle annoncé le 1er mars dans un communiqué commun avec l'établissement nancéen.
Syvax a été imaginé par l'entreprise lorraine Sysark, implantée à Vandoeuvre-lès-Nancy. Conçu à partir de plastique biosourcé issu du maïs et fabriqué par imprimante 3D, le dispositif en plastique est placé sur la seringue. Il permet de tirer le piston de la seringue jusqu'à une butée. "La butée a été configurée à 0,3 ml, ce qui correspond à la dose du vaccin Pfizer", a expliqué une représentante de Sysark interrogée le 3 mars par TecHopital.
Ce système garantit ainsi le prélèvement de la dose correcte de vaccin avec "une marge d’erreur inférieure à 3% selon les tests déjà effectués".
La précision du système "doit permettre de sécuriser la 6e dose du vaccin de Pfizer/BioNTech et de vérifier ou valider la possibilité d’extraire une 7e dose du flacon", affirme la start-up lorraine dans son communiqué.
C'est pourquoi, courant mars, une expérimentation va être mise en place au sein des centres de vaccination du CHU de Nancy, une fois les autorisations nécessaires obtenues. Le dispositif qui se place sur la seringue est en effet un accessoire considéré comme dispositif médical (DM).
"Nous allons faire une comparaison, entre une ligne de vaccination utilisant Syvax, et une 2nde ligne sans le dispositif", a expliqué à TecHopital la représentante de Sysark.
La start-up lorraine spécialisée en médecine nucléaire envisage de produire 1.000 unités de Syvax par semaine, si les tests sont concluants.
gdl/ab
25es Journées nationales de l'ingénierie biomédicale de l'Afib - Lyon
Du 25/05/2021 au 27/05/2021
|