Après avoir ouvert ses portes au public en juin 2015, l'Institut de cancérologie du Gard (ICG) a été inauguré officiellement le 19 février, à Nîmes. "Ces sept premiers mois d'activité ont vu les installations successives des services de radiothérapie, d'imagerie médicale, d'hématologie, d'oncologie médicale et de médecine nucléaire", explique l'institut dans un communiqué.
Un regroupement qui "présente le double avantage de favoriser la synergie entre les spécialistes de l'ICG et de faciliter les échanges avec les professionnels de santé de la ville".
Le projet repose sur un partenariat entre l'hôpital public universitaire de Nîmes et des opérateurs privés (polyclinique Kenval, centre médical Oncogard, groupement d'imagerie médicale de l'ICG), avec l'ambition de devenir "le nouveau pôle d'expertise et de référence en cancérologie sur le territoire gardois et sur les territoires limitrophes".
Après deux ans de travaux, l'ICG a accueilli ses premiers patients en juin 2015. Un nouveau bâtiment de 15.900 mètres carrés (quatre niveaux) a été construit à flanc de colline sur le site du campus hospitalo-universitaire Carémeau, sur un terrain de 23.300 m2. Le coût des travaux s'est élevé à 50 millions d'euros, ce qui correspond au montant annoncé lors de la pose de la première pierre.
L'institut articule son activité autour de l'oncologie médicale, l'hématologie, la radiothérapie, la médecine nucléaire, l'imagerie médicale, les soins de support et la reconstitution des cytotoxiques.
Il est le fruit d'un partenariat public/privé et réunit sur un même site les différents acteurs de la prise en charge en cancérologie du territoire de santé, notamment le CHU, la clinique Kenval (Médipôle Sud santé), Oncogard et, dans le cadre d'un groupement d'intérêt économique (GIE) d'imagerie médicale, des radiologues libéraux.
Les partenaires ont pour ambition de faire de l'institut un "véritable pôle d'expertise et de référence dans le diagnostic et le traitement des cancers".
Le regroupement sur un même site du matériel public et privé doit permettre courant mars l'utilisation de cinq accélérateurs de particules (trois appareils de dernière génération, Varian Truebeam* avec consoles TPS, et deux Varian Clinac*) et de deux scanners de simulation Philips Brillance* 16 BigBore* et General Electric.
L'augmentation du parc de machines de radiothérapie de dernière génération vise à terme à diminuer les délais d'attente pour les patients et à poursuivre le développement de nouvelles techniques telles que la radiothérapie par modulation d'intensité (IMRT) dynamique (Arcthérapie) et la stéréotaxie en cours de développement, la radiothérapie 4D.
"Ces techniques ont pour avantage d'offrir un traitement personnalisé de plus haute précision pour certaines pathologies tumorales (pelvis, cervico-facial, neuro oncologie, tumeurs osseuses,...) qui protège les tissus et organes sains, entraînant ainsi moins d'effets secondaires", notent les partenaires dans un dossier de presse.
Le projet d'institut avait été initié en février 2009 avec la création d'un groupement de coopération sanitaire (GCS) de radiothérapie entre le CHU et Oncogard, dans le cadre du schéma régional d'organisation des soins (Sros).
En septembre 2011, GFC construction (filiale du groupe Bouygues construction) a été retenu pour la conception-réalisation. La première pierre a été posée en mars 2013.
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