Une étude menée en France, en Italie et au Royaume-Uni, en milieu hospitalier, montre que les sèche-mains à air pulsé propagent de 2 à 30 fois plus de bactéries que les essuie-mains en papier.

L'étude, publiée dans la revue , a été réalisée par le professeur Mark Wilcox du centre hospitalier universitaire de Leeds sur trois sites: l'hôpital Saint-Antoine (AP-HP), le centre hospitalier de Leeds (Royaume-Uni), et le département de médicine d'Udine (Italie).

Au total, 120 prélèvements ont été réalisés (60 sur les essuie-mains jetables, 60 pour les sèche-mains à air pulsé) dans deux toilettes de ces trois hôpitaux. Les échantillons ont été prélevés sur les sols, l'air et les surfaces des toilettes.

Ainsi, des bactéries antibiorésistantes () ont été détectées en plus grandes concentrations dans les sanitaires dotés de sèche-mains à air pulsé.

Les résultats de l'étude montrent en effet 8 fois plus de bactéries sur les sols lorsqu'un sèche-main est utilisé, et 30 fois plus de bactéries sur l'appareil que sur les essuie-mains, que ce soit à l'hôpital Saint-Antoine ou au CH de Le