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PARIS, 21 septembre 2015 (Direct Hôpital) - La mission conduite par Jacky Le Menn a établi un ensemble de 57 propositions, réparties entre 11 volets, afin de "donner envie aux jeunes médecins d'exercer à l'hôpital public et à leurs aînés d'y rester", dans un rapport dont l'APM a pris connaissance.
Directeur d'hôpital honoraire, ancien sénateur, Jacky Le Menn avait été chargé d'une mission sur l'attractivité médicale à l'hôpital en novembre 2014 par la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine.
Au début de ce rapport de plus de 160 pages, la mission (qui a également inclus Paul Chalvin, élève directeur d'hôpital à l'Ecole des hautes études en santé publique -EHESP), souligne tout d'abord "le choc démographique" qui existe dans le corps des praticiens hospitaliers (PH).
Elle indique qu'entre 2015 et 2020, "près de 30% du corps des PH devraient partir à la retraite". Si des mesures ont déjà été prises pour faire face à ces départs, comme un relèvement du numerus clausus, le retour de jeunes médecins "n'aura un plein effet qu'à partir de 2020", observe-t-elle.
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La question de l'attractivité de l’hôpital débute dès les études (puisque les étudiants sont formés à l’hôpital). Or, que découvrent-ils ? Des praticiens fatigués qui enchaînent des taches administratives, des gardes, des réunions, doivent obéir à des injonctions complexes et contradictoires (faire mieux en faisant plus plus vite et en documentant tout ce qu'il font). Voilà en plus qu'on va proposer à ces jeunes gens de travailler un nombre d'heures imprécis mais dont il n'auront pas la maîtrise, avec la chance de pouvoir aller travailler à 100km de l’hôpital qu'ils auront choisi si la GHT leur impose, et ce jusqu'à pas d'âge (sincèrement qui a envie a part un politique de travailler jusqu'à 72 ans !).
Peut-être aurait-il fallu écouter les internes qui se battent dans le même temps pour une LIMITATION de leur temps de travail (et qui ont obtenu gain de cause). Cette même génération dit en cela qu'elle n'a plus comme valeur le dévouement sans limites.
Quant aux praticiens en poste, nombreux sont ceux (j'en fais partie) qui se demandent s'il est raisonnable de continuer à l'hôpital dans des conditions qui se dégradent, et s'il ne vaudrait pas mieux travailler moins (en dessous des 50 heures hebdo), avoir le choix de ses vacances, ne pas voir son calendrier criblé de dates de réunions, d'astreintes, et sans doute gagner moins mais vivre mieux.
Non, l’hôpital n'est plus attractif par rapport au privé, et ce n'est pas une question de salaire. C'est une question de contraintes et de qualité de vie. Les préconisations autoritaires du rapport le Menn, si elles sont mises en oeuvre ne feront qu'aggraver les choses. Elles sont le produit d'un mode de pensée dépassé (quel âge a M. LE MENN ?)